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Une cinéaste se voit remettre le "Louisiana Film Prize"

Ce qui suit est la traduction d’un article publié le 16 novembre 2020 dans le journal The Advocate. Pour lire l’article complet en anglais, cliquez ici.

Traduction : Rudy Bazenet pour New Niveau.

 

Photo : Jimi Covert

 

Lorna Street Dopson a longtemps eu « du mal à s’approprier son rôle de mère ». Sa dépression post-partum la conduisait sans cesse à se comparer, souvent à son détriment, à d’autres mères, aussi bien dans des films que sur les réseaux sociaux.


« [Mon compagnon] Jimi [Covert] m’a dit : "Tu n'es pas la seule" », nous a expliqué l’actrice, scénariste et réalisatrice installée à La Nouvelle-Orléans.


Elle a alors mis le confinement à contribution pour écrire et réaliser un court-métrage de 15 minutes intitulé « Projet post-bébé sans titre ». Le film, filmé en juin dernier en seulement 4 jours, nous plonge sans filtre dans la vie d'une jeune maman, confrontée à des disputes de couple, ou encore à des problèmes de vergetures et de périnée.


« Je me sens bien sûr très proche de mon personnage », explique Dopson. « J’ai fait quelques ajustements mais le film correspond globalement à mon expérience. Partager ce type d’expérience a un côté terrifiant. J’ai peur d’être vue comme une mauvaise mère ».


Les critiques des spectateurs ont toutefois été très largement positives. Dopson est ainsi devenue la première femme cinéaste à obtenir le Louisiana Film Prize, obtenant à cette occasion une récompense de 25 000 dollars. Son film a également été présenté en sélection officielle au Festival du Film d’El Dorado.


« Tout s’est parfaitement aligné. La pandémie a été à la fois une bénédiction et une malédiction. » nous a expliqué Dopson. « Je suis toujours suivie pour dépression post-partum mais je souhaite dire à toutes les mères et futures mères qu’elles n’ont pas à ce sentir coupables ou honteuses, quelles que soient les choses qu'elles ressentent ».


 

Présenté en partenariat avec The Nous Foundation


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