top of page
Photo du rédacteurNew Niveau

Une fresque majestueuse revient sur les liens existant entre La Nouvelle-Orléans, Cuba et l'Afrique

Ce qui suit est la traduction d’un article publié le 17 août 2020 dans le journal The Advocate. Pour lire l’article en anglais, cliquez ici.

Traduction : Rudy Bazenet pour New Niveau.

 

Photo : R. Alokhin

 

L’art occupe une place importante dans nos vies. Dans cette série proposée par le journal The Advocate, des conservateurs du New Orleans Museum of Art (NOMA) présentent chaque semaine une œuvre issue des collections du musée.


L'année 2020 nous a apporté bon nombre d’éclairages et nous a contraints à adopter une approche plus radicale sur de nombreux sujets. Nous avons notamment été amenés à remettre en question le message véhiculé par certaines statues exposées dans l’espace public.

La Nouvelle-Orléans était – d’une certaine manière – en avance sur ce sujet, ayant fait retirer, dès 2017, quatre monuments racistes. Ce mouvement s’est désormais étendu en masse, d’Itta Bena, dans le Mississippi, à Bristol, en Angleterre.

La fresque de Teresita Fernández, Viñales, montre avec pertinence qu’une œuvre exposée dans l’espace public peut également être inclusive culturellement et socialement. S’étendant sur une longueur de 51 pieds, cette fresque produit un effet majestueux et est visible depuis l’ensemble du Besthoff Sculpture Garden du NOMA, pour lequel elle a été spécifiquement conçue.

L’œuvre explore de surcroît les liens historiques existant entre l’Afrique, Cuba et La Nouvelle-Orléans, encourageant ainsi l’émergence d’un dialogue sur l'identité de la ville, ainsi que sur ses racines, rarement évoquées.

En 1809, la population de la ville avait doublé suite à l’arrivée de 10 000 Haïtiens – qui étaient eux-mêmes nombreux à venir de Cuba – apportant avec eux leur nourriture, leur architecture et leurs traditions, qui font toujours partie intégrante de La Nouvelle-Orléans à ce jour.

Viñales captive le spectateur par sa beauté et offre un point d’entrée pour en apprendre davantage sur cette partie enfouie de l’histoire de La Nouvelle-Orléans. Elle permet également d'engager une réflexion sur les autres villes des Amériques et des Caraïbes qui restent à ce jour largement influencées par l’Afrique.

 

Présenté en partenariat avec The Nous Foundation


Comentários


bottom of page