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Project de loi fédéral d'infrastructure : les impacts sur la Louisiane



Le projet de loi fédéral d’infrastructure tant attendu n’a pas encore été adopté, mais le Sénat l’a déjà approuvé, après un vote le 10 août où elle a réussi par un vote de 69-30, avec une abstention. L’un de nos sénateurs, Bill Cassidy (R-LA), a été l’un des 19 membres républicains qui a voté pour son adoption. Le projet, qui coûte $1,2 trillion, porte sur notre infrastructure. La dernière loi de ce niveau concernant l’infrastructure était sous le président Franklin D. Roosevelt pendant les années 1930. Le projet de loi initial a été projeté de coûter $2,3 trillion, mais avec une collaboration entre des membres des partis républicain et démocrate, la proposition a été réduite à ce projet.


Après le vote de clôture, le président Biden a dit que « nous avons démontré que la démocratie peut encore fonctionner ». La sénatrice Lisa Murkowski (R-AK) a dit, par opposition, que ce jour-là était « un jour de bonnes nouvelles et de mauvaises nouvelles, » grâce à ce projet de loi collaboratif, mais aussi à cause du projet de loi budgétaire qui arrive.


La première loi nous donnerait des fonds pour refaire et réparer des rues et des ponts partout dans le pays, pour faire de la restauration côtière afin de combattre le changement climatique, pour donner l’accès Internet à ceux/celles qui ne l’ont pas, et pour aider les moyens de transport public. Cette liste n’est pas du tout compréhensive, mais elle traite des choses qu’on croit nous toucher le plus en Louisiane. La Louisiane recevrait directement au moins $40 million pour notre infrastructure comme résultat de cette loi, et cela n’inclut pas les fonds de restauration côtières.


On attend le vote dans la Chambre des Représentants, dirigée par Nancy Pelosi (D-CA 12), mais il ne se passera pas jusqu’à ce que le Sénat approuve la deuxième loi, l’une qui coûte 3,5 trillions. En ce moment, ce sont les vacances d’août pour nos législateurs, mais ils reviennent lundi, et puis on verra le futur de ces deux projets. Les membres démocrates les plus progressistes ont menacé de refuser de voter pour approuver la plus petite loi. Il y aura probablement des problèmes pour le passage de la seconde, même avec les régulations conciliatrices parce qu’on ne sait pas si Joe Manchin (D-WV) le soutiendra, et Kyrsten Sinema (D-AZ) a déjà dit qu’elle ne la soutient pas.


Selon le bulletin d’informations publié à la fin du mars de cette année, un mile sur cinq de nos autoroutes est en mauvaise condition. Cela est cher, pas seulement pour le gouvernement de réparer, mais pour nous qui conduisons à cause des dommages causés à nos voitures et nos automobiles. De plus, l’effet de la construction des autoroutes, comme la Claiborne Expressway ici à la Nouvelle-Orléans qui est mentionnée spécifiquement dans le bulletin, sur les communautés dans lesquelles elles ont été construites ont entraîné la division et la suppression économique de ces voisinages. Biden voudrait le régler.


La loi budgétaire qui arrive en concurrence avec Invest in America (fr : Investir en Amérique) inclut des choses que Biden, et la majorité du parti démocrate, voulaient inclure mais qui n’étaient pas faisables en travaillant ensemble avec le parti républicain. Cette deuxième loi coûterait $3,5 trillion, et elle inclut des propositions plus libérales, comme le soin des enfants et des vieux.


La loi qui s’appelle “Invest in America,” à elle seule, a 593 amendements proposés et elle est déjà de 2700 pages. L’autre, la loi conciliatoire, a de presque 1200 amendements proposés. Celles-ci ne sont pas des petites mesures — elles sont vraiment des actions prises tous les 36 du mois.

 

Ressources :


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