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Guillory veut que la statue du général confédéré Mouton soit retirée

Ce qui suit est un extrait d’un article publié le 2 juille, 2020 dans le journal The Acadiana Advocate par Claire Taylor. Pour lire l’article complet, cliquez ici.


Traduction par Sam Craft.

La statue d'Alfred Mouton est photographiée le 21 juin, 2020, dans le centre-ville de Lafayette. Photo par Leslie Westbrook, l'équipe de The Acadiana Advocate.

 

Le maire-président de Lafayette Josh Guillory a annoncé mercredi soir qu’il demandera aux avocat·es de la paroisse/ville de prendre des mesures pour enlever la statue du général confédéré Alfred Mouton de la propriété de la ville où il a été érigé en 1922.

M. Guillory a déclaré de plus qu’il demandera à la cour de protéger la statue contre la destruction et de chercher une résolution de soutien du conseil municipal.

“Nous veillerons à ce que la statue du général Mouton reste à sa place la plus appropriée, en fournissant le bon contexte historique de sa vie et de son héritage,” Guillory a écrit. “Nous travaillerons consciencieusement de libérer l’espace publique devant l’ancienne mairie pour des activités appropriées pour notre communauté en 2022.”

Depuis le meurtre de George Floyd, un homme Noir, aux mains de quatre policiers de Minneapolis le 25 mai, des manifestations contre l’injustice raciale ont déroulé partout dans le pays, y compris à Lafayette. Dans certaines villes, des émeutiers ont démoli des statues confédérées. Cela n’est pas passé à Lafayette, mais des appels de retirer cette statue confédérée se font entendre plus fortement.

Un propriétaire foncier et esclavagiste de Lafayette, Mouton est mort en battant pour la Confédération pendant la guerre civile. En 1922, pendant l’ère de suppression des Noirs appelée l’ère de Jim Crow, les United Daughters of the Confederacy (les Filles Unies de la Confédération) ont payé pour la statue et l’ont donné à la ville. Il se trouve sur l’intersection de la rue Jefferson et la rue Lee dans le centre-ville de Lafayette. La ville paie pour entretenir la statue et le terrain qui l’entoure.

En 1922, l’ère de Jim Crow, Guillory a dit pendant un discours enregistré mercredi, les Noirs étaient privés systématiquement de leurs droits. “C’était une époque de glorification et de préservation d’idée que les personnes de couleur étaient, d’une certaine façon, inférieures aux autres,” il a dit. “Ils n’étaient pas égaux.”

En 1980, quand la ville voulait déplacer la statue à la nouvelle mairie sur l’avenue Université à la rue St. Landry, les Daughters of the Confederacy ont pris des mesures et finalement en arrivant à un accord avec les dirigeants municipaux et en obtenant un injonction permanente pour empêcher l’élimination de la statue, sauf en cas de nécessité pour des travaux routiers.

Un groupe qui s’appelle Move the Mindset (Faire Bouger l’État d’Esprit) sont intervenu dans le procès des Daughters de 1980. Un audience est fixé au 10 août pour discuter pour quoi Move the Mindset ne devrait pas pouvoir déposer une requête d’intervenir dans la procès de 1980, pour quoi l’injonction ne devrait pas être dissoute et si la question devrait être rejetée due à l’abandon du procès de 1980.

“J’apprécie la position prise par le maire,” a dit le président de Move the Mindset et un plaideur dans le procès Fred Préjean mercredi soir. “Je crois que ça fait quatre and et demi pour arriver à ce point et d’avoir une mairie qui voit les choses de notre perspective.”

M. Préjean a dit qu’il a entendu le discours par le maire-président Guillory et, alors qu’il n’est pas d’accord avec tout ce que le maire-président a dit, il est “content qu’il a établi une voie vers le déplacement réussi de la statue.”

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