Détails et découvertes du désastre Seacor Power
L'effort de sauvetage du Seacor Power. Photo par Gerald Hébert, AP.
Les audiences concernant le désastre du Seacor Power en avril sont enfin finies. Pendant les deux semaines dans une salle de conférence d’un hôtel à Houma en Louisiane, beaucoup de détails ont été découverts du désastre Seacor et pourquoi il s’est passé.
Le Seacor Power était un navire qui a chaviré le 13 avril à 4h du soir, à quelques miles du sud du port Fourchon. 19 personnes étaient à bord : six mortes, 6 sauvées, et 7 qui ne sont pas encore trouvées et donc sont maintenant présumées mortes. Seacor Marine était le propriétaire du navire. Selon le Service Météorologique National, il y avait un motif de « wake low » à cause des vents de 70 à 80 mph avec des vagues violentes. Un “ wake low” est un système circulaire inhabituel.
Un liftboat typique dans le style du Seacor Power. Les liftboats s'utilisent dans l'appui des efforts de construction offshore.
Les prévisions météorologiques au port Fourchon et à la destination, une plateforme de Talos Energy, avant le départ du navire étaient très normales et dans sa capacité. Talos a dit que leurs employés n’ont pas pris la décision du départ de Seacor Power, mais quelqu’un a aussi dit que leur représentant sur Seacor Power, Dwayne Lewis, n’a pas vu un problème avec le départ. Talos est un producteur de pétrole et de gaz qui compte sur Seacor Marine pour son transport.
Un commandant de la Garde côtière a dit qu’un incident technique a empêché l’envoie des avertissements marins et de tempête. L’échec du système Navtex a été à cause des problèmes de la connectivité internet. Ils ont été réparés moins d’une heure après la chavire. Ces faits ont été racontés par le commandant du commandement des communications de la Garde côtière, Vince Taylor, et ils donnent un peu de compréhensibilité à la situation. C’était inconnu pourquoi le Capitaine David Ledet a décidé de partir, étant donné qu’il n’avait pas su que les avertissements n’étaient pas reçus.
La “Flotte des cadiens unis” a aidé aux efforts de trouver les gens perdus jusqu’au 2 mai, mais la Garde côtière a arrêté ses efforts le 19 avril parce qu’elle ne croyait pas qu'il y aurait des survivants. Talos a offert son aide au début du désastre, mais son employé Michael Boudreaux a dit dans son audience que Seacor Marine n’a pas donné assez d'informations, comme le nombre de personnel à bord, assez vite. Néanmoins, Boudreaux a affirmé qu’il n’a pas sollicité un sauvetage aérien pour le navire.
Juste après le désastre, une organisation à but non lucratif a été fondée pour aider les familles qui ont perdu un membre. Elle s’appelle, “Lift Acadiana.” Selon leur site web, elle a récolté plus de $ 35 000 pour les familles. Quelques-uns des hommes perdus étaient les seules sources de revenus pour leurs familles, mais les factures continuent, même sans eux.
Six procès ont été effectués depuis le chavirement du navire. Ils ont été intentés par les membres des familles des morts. Le 2 juin Seacor a fait un procès pour limiter leur responsabilité financière aux familles.
Les audiences sont disponibles sur ce site web, et le rapport préliminaire, publié par Conseil national de la sécurité des transports (NTSB) le 18 mai, ici.
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