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Reconstruire Lake Charles : l’importance d’une mobilisation nationale

Ce qui suit est la traduction d’un article publié le 26 octobre 2020 dans le journal The Advocate. Pour lire l’article complet en anglais, cliquez ici.

Traduction : Rudy Bazenet pour New Niveau.

 

Photo : Bill Feig

 

Nic Hunter, le jeune maire de Lake Charles, n'a plus une minute à lui. Sa ville, qui se situe dans le sud-ouest de la Louisiane, vient d'être violemment frappée par deux ouragans successifs.

« J’en appelle à tous les Américains : ne nous oubliez pas », a plaidé Nic Hunter auprès de la National Public Radio. Ses inquiétudes ne sont pas sans fondements, la pandémie de coronavirus et l’élection présidentielle à venir, particulièrement clivante, captant l’essentiel de notre attention au niveau national.

Son appel à l'aide semble avoir été entendu par le New York Times, qui vient de publier un article revenant sur les difficultés éprouvées par les résidents des paroisses de Calcasieu et de Cameron. « Je veux que les gens sachent que nous n’allons pas bien, que le retour à la normale n’a pas eu lieu » s'est alarmé le maire de Lake Charles auprès du New York Times. « Nous ferons ce que nous avons à faire et n’allons pas rester les bras croisés. Si personne ne vient nous aider, la reconstruction prendra toutefois bien plus de temps ».

« Les résidents font désormais face à un immense désarroi » a rapporté le New York Times. « Ils doivent engager de nombreuses démarches administratives, notamment avec leurs assurances, et déblayer ce qui reste de leurs maisons. Ils doivent par ailleurs faire face à de nombreux embouteillages".


Ils se voient contraints de négocier avec leurs assurances passent de longues heures à négocier avec leurs assurances et à débarrasser leurs maisons ravagées par l’ouragan. Ils doivent en outre faire face à de nombreux embouteillages ».

Des fonds publics ont été débloqués pour venir en aide à ces communautés. Des fondations et entreprises privées ont également versé des contributions pouvant dans certains cas atteindre le million de dollars.

Parmi les contributions les plus touchantes, l’on notera notamment une enveloppe en provenance de New York, renfermant seulement trois billets d’un dollar. Une contribution modeste, mettant toutefois en avant la manière dont tout le monde peut s’impliquer, à son niveau, en faveur de cette région frappée par de nombreux ouragans.

 

Présenté en partenariat avec The Nous Foundation


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